Une histoire à l'eau de rose...
Lorsqu'elle repris connaissance, tout avait changé autour d'elle, elle était maintenant chez sa mère !
- "Bon Dieu, mais comment j'ai pu me ramasser 2 étages plus bas chez ma mère sans en avoir eu connaissance ?" s'écria-t-elle !
- "Mais que m'est-il arrivé ? Hein ? Quoi ? Je saigne de..."
C'en était trop en trop peu de temps pour ses fragiles neurones...
Elle perdit alors connaissance à nouveau!
La pauvre devrait encore attendre avant de savoir...
Le ventre vide, la tête vide, le coeur battant, les pieds qui avancent vers on ne sait où, il se rendit compte qu'il était sur la rue DuVol. Il sourit, sentant, sans vraiment comprendre, qu'il arrivait à destination. Il trouva le numéro 93.
Devant le grand escalier, seul, malpropre et affamé il se dit: M'y voici, mon destin se trouve tout en haut. Il prit son courage, ses mauvaises odeurs et les quelques grammes de cerveau qui lui restait et entrepris la montée.
Elle reprend ses esprits entre chien et loup. Depuis combien de temps est-elle affalée là? En allumant une lampe qui traîne par terre à coté d'elle, elle réalise que son appartement est complètement vide et la porte grande ouverte. Il y a les pièces, vides, elle-même, les vêtements qu'elle porte et cette lampe. La lampe de sa Tante Thérèse. Le seul objet qu'elle a toujours méprisé dans sa courte existence. C'en est trop, elle s'affale à nouveau sur le parquet ciré.
En ouvrant la porte, elle se rend compte que la lentille enlève plusieurs kilos. L'homme qui a sonné est un malabard. Elle laisse la petite chaîne de "sécurité" et demande: "Vous êtes Isidore?" La pièce d'homme poussa légèrement la porte afin de mieux plonger son regard dans le décolleté gratieusement offert. Par le fait même, il arrache la chaînette qui la rassure depuis tant d'années... Elle est bouleversée, ses repères s'envolent et soudain, elle a peur.
Tout d'abord rien. Que le grand escalier déformé par la lentille de l'oeillère de la porte. Et puis un visage. Une mâchoire carrée, une bouche généreuse, des sourcils touffus, une courte chevelure très foncée. Pas aussi bien que l'image qu'elle s'en était faite, mais tout de même bien. Vérifie sa chevelure, se replace les seins, fait circuler un peu d'air sous ça courte jupe et ouvre la porte en souriant candidement.
Ça sonne! On vient! Elle se lève en détrempant ses petites culottes de fébrilité et d'excitation... "Il fait si chaud qu'il n'y verra que du feu", se dit-elle. De toutes façons, c'est une sensation qu'elle connait bien. Elle a utilisé souvent ses lubrifiants naturels lors de compétitions internationales en biathlon. Il lui suffisait de fantasmer sur un bel homme de sa mère patrie lors des derniers kilomètres pour avoir toute la fluidité nécessaire au fil d'arrivée!
Elle l'attendait. Il faisait chaud. Son verre de sangria était presque vide sur le coin de la petite table. De petites gouttes de sueur perlaient entre ses seins dont on apercevait le galbe lorsqu'elle remontait une mèche de ses long cheveux noir. Elle avait décider de s'habiller ample, une tunique bleu poudre légèrement transparente, une jupe blanche avec quelques froufrous qui lui donnait l'air gamine. Décision facile, les quelques 36C justifiant le tout. La question du soutien gorge fut plus problématique.