OpenStreetMap, les routards du web
Voici la première partie d'une série d'article à propos d'OpenStreetMap qui est une sorte de Wikipédia de la cartographie!
Un beau projet collectif où tous ceux possédant un GPS ou ayant "accès" à un GPS peuvent partager les tracés de leur quartier, leur randonnée, les points d'intérêt qu'ils visitent... ou n'importe quoi qui se met sur une carte, quoi!
Le résultat est une belle carte mondiale pour l'humanité par l'humanité!
WoW! Un "lien" d'un très grand intérêt selon moi!
J'vas certainement m'essayer à un moment donné...
Bonne découverte!
LDdB
OpenStreetMap, les routards du web #1 : A la carte!
par Camille Gévaudan
« Comment peut-on passer de 100 000 à un million de contributeurs ? » C’est l’une des questions ambitieuses qui ont été débattues, ce week-end à Amsterdam, dans le cadre du State of the Map 2009. Pour la troisième édition de son grand meeting annuel, le projet OpenStreetMap veut sortir de l’ombre.
OpenStreetMap, sorte de Wikipédia de la cartographie, est un projet un peu fou qui tente depuis 5 ans de redessiner le monde sous Creative Commons, rue après rue. Sa communauté œuvre d’abord par idéologie. Convaincue que les données géographiques de la planète devraient appartenir au bien commun et non aux agences qui les ont relevées pour les exploiter commercialement (Ordnance Survey au Royaume-Uni, IGN dans les pays francophones...), elle encourage les internautes à effectuer leurs propres tracés et à les publier sous licence CC by-sa.
Et comme toute réutilisation des contenus propriétaires de Google Maps, Yahoo ! Maps et autres Mappy est formellement interdite, l’exercice est un peu sportif... au sens littéral du terme. Ni clavier ni souris : les outils du cartographe 2.0 sont un appareil GPS et une voiture, un vélo ou une bonne paire de baskets. On enregistre son itinéraire en parcourant méthodiquement les rues de sa ville ou les sentiers d’une randonnée locale, avant de transférer les coordonnées sur son ordinateur et de convertir le paquet de chiffres en tracés de routes. La dernière étape consiste à associer aux tracés des informations (nom, type de voie, largeur...) qui leur permettent d’être correctement interprétés et affichés sur la carte interactive.
Les pistes de La Plagne sur OpenPisteMap
Le potentiel est important et les usages multiples, de l’illustration d’articles sur Wikipédia à l’édition de plans municipaux, en passant par la navigation routière sur iPhone. La base de données d’OpenStreetMap est par exemple exploitée par une poignée de sites Internet qui filtrent les informations associées aux tracés et affichent des cartes thématisées : pistes cyclables, pistes skiables, balisage maritime...
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