Moi, j'aime pas Facebook.
Je dois l'admettre, avec le temps, je suis définitivement devenu un "Anti-Facebook".
L'idée de devoir m'expliquer m'épuise puisque je ne sais pas par où commencer pour me "justifier". Ça me semble si évident, pourtant.
Ce soir, par hasard, alors que je m'apprêtre à désactiver mon compte Facebook pour une Xième fois, je tombe sur un texte publié sur un site en provenance d'Algérie qui fait référence à un texte publié aux USA en 2009.
Toujours est-il qu'il traduit bien ma pensée sur Facebook, du moins, une partie de celle-ci!
Le voici donc sans plus tarder!
Bonne lecture!
10-0-7
Slacker's out
Facebook est un poison mortel
L'incontournable portail de socialisation virtuelle vampirise la jeune population d'une manière aussi néfaste, si ce n'est d'avantage, que la télévision chez les aînés. Parce qu'il offre une interactivité jamais atteinte entre les différentes communautés d'intérêt et les contenus multimédia qui leur sont destinées, il plonge ses utilisateurs dans un confort amniotique qui rend l'arrachement improbable. L'addiction est réelle et tenace, particulièrement chez les sympathisants de la cause anti-impérialiste, qui pensent trouver un angle de tir sur leur cible dans ce qui n'est qu'un huis-clos morbide.
Il est certes possible d'y approfondir sa conscience de la supercherie ambiante, partager des pièces d'art, répandre la bonne parole parmi les non-initiés de son cercle, élargir celui-ci. Il est surtout évident que l'on y prêche des convertis par un phénomène d'entre-soi culturel, votre réseau se constituant principalement de personnes acquises à votre sensibilité. Le charme réside alors dans la mélodie collective à laquelle vous apportez votre note, dans le parfait accord d'émois et d'amitiés qui semble vous extraire de l'immoralité du jour. Cette musique, en vérité plus proche de la berceuse que du chant révolutionnaire, a tout de la séductrice perfide : son venin vous soulage pour mieux vous engourdir.
Confortablement installé dans cet environnement flatteur, il n'est pas exclu que vous en réalisiez la vraie nature, mais si désactiver son compte est simple, se passer de ses atours l'est beaucoup moins. Durant votre absence, la technologie en question conserve d'ailleurs hors-ligne les données publiées sur votre page, dans le cas où l'envie viendrait de reprendre le jeu de dupes là où vous l'aviez laissé. Ou comment transformer de potentiels lutteurs en infirmes certains.
Les parents devant la télé, les enfants devant Facebook : la France est bien gardée. Il n'est pas trop tard pour se désintoxiquer -quitte à rechuter plusieurs fois- et réinvestir le pays réel.
- Les Asseyes @ Slacker17
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