LES HUMAINS (FT. FALARDEAU)
(Musique: aKido – Paroles: Pierre Falardeau)
Des fois j’ai l’impression que je suis fou
Parce que je me choque le matin en écoutant la radio, je me dis que je suis mongole
On peut dire des choses intelligentes sans se compliquer l’existence comme ça
À l’époque c’était bien plus intéressant parce que c’était local c’était pas américain, c ’était très Félinien et c’était magnifique
Les êtres humains c’est tough en tabarnac (les humains c’est aussi cruels)
Je pense que c’est révolutionnaire de filmer des humains
Juste ça, filmer des êtres humains en vie, c’est révolutionnaire et c’est résister
Défendre les cultures contre le bulldozer de la culture américaine, Ça l’a frappé mon imagination
Les êtres humains c’est tough en tabarnac (les humains c’est aussi cruels)
Des fois j’ai l’impression que je suis fou
Parce que je me choque le matin en écoutant la radio, je me dis que je suis mongole
Je me suis aperçu que je n’étais pas un marginal, je me suis aperçu qu’on m’avait marginalisé
Un intellectuel colonisé peut se sauver uniquement en se recollant sur son propre peuple
sur les traditions culturelles de son propre peuple
Je ne sais pas s’il avait tort ou raison mais je trouvais ça tellement beau
J’imagine que les intellectuels québecois étaient pareils comme les intellectuels algériens ou les intellectuels martiniquais
C’est-à-dire des gens complètement coupés de leur peuple, qui sont des fois bien plus branchés sur Paris, sur Londres, sur New-York, sur Los Angeles
Moi, Los Angeles et New York, je trouve ça sans intérêt
Ce qui m’intéresse, c’est Matane, pis Rouyn-Noranda, pis peut-être Sudbury en Ontario
Les êtres humains c’est tough en tabarnac (les humains c’est aussi cruels)
(Paris, Londres, New York, Los Angeles)
"Les êtres humains c’est
"Les êtres humains c’est tough en Tabarnak..."
C'est décidément le genre de toune qui reste dans tête...
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