Temps perdu?.page10
Une main sur sa poitrine, et ses pensées qui se diluaient dans le plaisir, une main sur sa fesse, et le plaisir qui s?immisçait dans tout son être, une main sur sa cuisse, et son être qui jouissait de tant de plaisir. Il se mit à rire, d?abord tout doucement, puis totalement, aux éclats. Il avait enfin cessé d?essayer de comprendre, réalisant soudain que son esprit était trop petit, trop tordu, trop préprogrammé pour saisir la moitié du dixième de ce qui lui arrivait.
Enfin, il lâcha prise!
Les mains continuaient de le caresser. Elles le caressaient si bien, elles semblaient se multiplier, douces, tendres, amoureuses. Enveloppé de liberté, les yeux toujours fermés, il se mit à voir. Une nouvelle conscience commençait à monter en lui. Les mains lui touchaient beaucoup plus que le corps, elles se fondaient en lui. Tout se diluait, tout devenait fluide, le temps, l?espace n?existait plus. Il était le temps, il était l?espace. Il était le lait dans le café.
Il était le Mélange!
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