Les chinois tentent de s'approprier le Tibet, les palestiniens et les isaraëliens s'entre-tuent pour leurs lopins de Terre, les états-uniens veulent s'approprier l'espace aérien du nord de l'Amérique, voire du monde connu allant jusqu'à la lune,puis jusque Mars, puis... Le territoire est une source millénaire de conflits.

Le gouvernement Charest a pris le virage vert du développement durable en matière d'environnement et d'énergie. L'initiative est louable, mais ils est encore trop tôt pour en voir l'impact. L'accord de Kyoto, quant à lui, me semble être un leurre, un redistributeur de pollution. «Exportez du propre et salissez davantage», qu'ils nous disent. Les calottes polaires fondent, on pense à enterrer nos déchets nucléaires dans le ventre du bouclier canadien, on importe des sols contaminés des États-Unis dans la baie des Chaleur,... L'effet de serre a pris un tout autre visage depuis les pets de dinosaures, nous devrions intervenir plus vite pour la préservation de notre environnement.

Rémi Savard, anthropologue et amérindianiste, parlait de relation au territoire dans son cours Autochtones du Canada en disant: «S'il y avait une relation de propriété entre les hommes et la Terre chez les Innus , c'était bien l'inverse de la nôtre». En y pensant bien, c'est ce qu'il y a de plus sensé. Nous appartenons à la Terre, elle ne nous appartient pas.