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Le 21 septembre 2006 |
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En 1994, l’ingénieur et physicien Pierre Couture, de TM4 (une filiale d’Hydro-Québec) présentait un modèle prometteur de moteur-roue. Les prototypes étaient à l’essai et tout indiquait que le moteur-roue allait surpasser indéniablement le moteur traditionnel. En 1996, la direction d’Hydro-Québec mettait fin à l’ambitieux projet de Pierre Couture. Si on ne trouve pas de moteur-roue au Canada, son invention a inspiré d’autres chercheurs ailleurs dans le monde. Des voitures avec moteur-roue sont sur le marché depuis peu, notamment en Grande-Bretagne et en Hollande. Pierre Maisonneuve s’entretient avec Pierre Langlois, physicien, conférencier, et auteur du livre Sur la route de l’électricité, paru récemment aux Éditions MultiMondes, et avec Claude Dumas, président de TM4. |
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 J'ai écouté l'entrevue avec Claude Dumas, président de TM4, un filiale d'Hydro-Québec. Je l'ai trouvé très évasif lorsqu'il a été question du départ de Pierre Couture, l'inventeur du moteur-roue 100% québécois. Ce qui m'a vraiment choqué, c'est qu'il se cantonne dans son explication que l'invention de M. Couture n'a pas d'acheteurs alors qu'aucun effort concret n'a été fait pour vraiment faire évoluer le produit et donc, le rendre très attrayant pour les acheteurs potentiels. De plus, Hydro-Québec ne donne AUCUNE CHANCE aux petits manufacturiers québécois du secteur de l'automobile qui aimeraient installer ce moteur-roue (celui de Pierre Couture) dans leur autos "modifiées"... on a la chance de lancer 2 ou 3 "Bombardiers du futur" mais non, Hydro-Québec tue le projet en le barricadant derrière des arguments de protection de brevets. Je jette un sérieux blâme sur Claude Dumas, président de TM4 pour avoir livré une histoire cousue de fil blanc, à l'émission de M. Maisonneuve. Claude Gélinas Québec 
Le sujet du moteur-roue est intéressant. J'aurais apprécié qu'il ait été traité avec une ouverture d'esprit, pour comprendre et non pour trouver un coupable. La vie n'est pas en noir et blanc. Le traitement polarisé m'a déplu. Florent Meloche Sherbrooke
Quoi ! il n'y a pas de tribune téléphonique sur le sujet....&?%&/ :?$*((???...Il est impératif d'en faire une ! Vous verrez et jaugerez l'ampleur de l'intérêt public pour le moteur-roue de M. Couture... C'est une HONTE nationale ce fait... Je suis en colère et nous devrions nous lever et organiser des manifestations panquébécoises pour le moteur-roue, afin qu'Hydro-Québec entende l'indignation vécue par les gens qui on financé le développement de cette extraordinaire création ..... merci M. Couture ! Hugues Bergeron Sherbrooke
Moteur roue : Je me sents prise en otage; la technologie existe mais on ne peux y avoir accès. Nous, "simple citoyens", devons faire des efforts pour diminuer l'utilisation de la voiture parce qu'elle pollue et payer de plus en plus cher pour le gaz qu'on doit y injecter. Le reportage confirme ce que tout le monde pense : Nous sommes à la merci des grosses entreprises qui dictent le marché (et de leurs dirigeants millionnaire sans conscience environnemental qui se promènent en hummer!). 20 ans pour le mettre sur le marché à dit l'homme dans le reportage. C'est beaucoup trop long, la planète à besoin qu'on fasse quelque chose MAINTEMENT, pas dans 20 ans. À quand des politiciens pour penser à l'avenir de nos enfants? Que pouvons nous faire devant une telle machine qu'est l'industrie de la voiture et du pétrole. C'est très frustrant tout ça. Cela aurais pu être très payant pour le Québec que de mettre sur le marché une telle voiture! Lorraine Couët Ste-Sophie
Les manufacturiers de voiture d’échelle mondiale ont d’énormes intérêts investis dans les compagnies pétrolifères. un jour vivront nous le grand boycott des voitures à essence. L’impacte est énorme, les stations d’essence partout, les emploies perdu etc. mais nous nous adapterons et développerons des emploies dans d’autre secteur… Mais il faut bien pensé au système de distribution de cette électricité dont nous allons avoir besoin pour alimenter ou rechargé nos voitures. Nous avons une abondance d’électricité ici au Québec mais dans d’autre pays l’électricité est créé à partir du charbon ou du nucléaire et un peu le solaire. Il y a 30 ans le nucléaire n’était pas aussi stable qu’aujourd’hui et le solaire coûtait un pris de fou. De plus il y a même de nouveau composé de métaux incluant des circuits photovoltaïques. Imaginé la carrosserie de la voiture en plein jour et soleil rechargeant les batteries ! -Je pourrais continuer mais je dois retourner travailler. Christian Masson Laval
J'ai été personnellement impliqué dans le dossier du moteur-roue à Hydro-Québec jusqu'au début de 1997. Je constate qu'encore aujourd'hui on persiste à confondre une bonne idée avec un bon produit. Or pour développer un bon produit, il faut obtenir en plus des idées du chercheur celles de celui qui aura à le fabriquer et de celui qui devra le mettre en marché. Ces deux derniers intervenants n'existaient pas à Hydro-Québec. Les scientifiques n'ont pas encore le monopole de la vérité... gilles lacoste ste-thérese
Je n'ai pas vu le reportage, mais tout ce que je peux dire c'est que d'apres moi la question de brevet n'est qu'un echapatoire puisque le moteur roue existe depuis bien plus longtemps que ce qu'ils veulent bien nous dire... Nikola Tesla connaissez vous? Ça s'en viens, l'argent controle le monde mais un jour ils ne pourront pas faire taire tout le monde. Ils ont fait taire Hydro-Québec mais il y aura bien quelqu'un qui se tiendra debout un jour et on y arrive... Il faut faire confiance ou se lever... Francois Girard Saint-Nicolas
C'est bien connu : le moteur roue est un concept erroné au départ pour une automobile. C'est pourquoi tous les grands fabricants d'automobiles ne s'y sont pas intéressé, travaillant plutôt sur des concepts avec moteur central. Imaginez seulement les réparations coûteuses et les pannes de ''moteurs'' avec tout les nids de poules que nous avons au Québec! Les roues doivent être légères, solides et peu coûteuses à remplacer ou à réparer. Et depuis quand Hydro-Quebec a-t-elle la prétention de s'y connaître en véhicule automobiles? Un autre projet bidon et un gouffre financier et les contribuables devront payer la note. Mario Lavallée Montreal
M. Maisonneuve, Merci d'avoir, à tout le moins, d'avoir remis à l'ordre du jour le moteur roue. Force est de constater, à la lumière (...) des réponses de M. Dumas, l'absence de volonté tant politique que commerciale à faire accoucher ce projet. Que des questions : - Pourquoi est-ce trop en avance pour être développé. - Quels sont les efforts, les représentations qu'a effectué l'entreprise de M. Dumas en vue de sa commercialisation? - Pourquoi ce silence de M. Couture? - M. Dumas dit que ce moteur est "distinc" parce que la conversion s'effectue au niveau de la roue. Kesako? - Alors que tous les gens que je connaisse, sans exception aucune, s'intéressent tellement à cette technologie ; pourquoi alors aucun de nos élus ne "s'approprie" cette avenue? - Pourquoi a-t-on toujours l'impression d'être trompés chaque fois qu'il est question de cette technologie? Pourquoi cette immense sensation de tabou? Merci pour votre excellent travail. Yves Poitras Québec
Bonjour monsieur Pierre Maisonneuve, je me souviens de la démonstration de l'auto activée par le moteur-roue. Ça m'a semblé magique. Une auto filait sur nos routes sans consommer une goutte de pétrole. Quelle trouvaille. Monsieur Pierre Langlois témoignait aujourd'hui de mon émerveillement : le moteur-roue était une révolution. Puis le menteur Claude Dumas affirme qu'il n'y a rien là. La voiture qu'on a vu rouler ne roulait pas et le moteur- roue qui a fait rouler l'auto qu'on a vu rouler ne roulait pas. Il faudrait rendre hommage à Pierre Couture pour son invention et trouver un entrepreneur entreprenant pour construire une auto équipée de ses fameux moteurs-roues. Bravo Pierre Couture! Richard Vaillancourt Québec
Que M. Dumas de TM4 dise que l'aboutissement des travaux de moteur-roue de M. Couture sont disponibles mais que personne de l'industrie n'en veut est un peu faible. Oui , ça semble si prometteur qu'il faudrait faire face à une transformation de l'économie et à un recyclage de dizaines sinon de centaines de milliers d'emplois reliés à l'industrie de l'automobile, du pétrole et du monde financier. Nous vivons sur la seule planète connu abritant la vie. Pourquoi attendre de tout gacher avant d'entreprendre une réflexion constructive sur les moyens de faire face aux bouleversements qui seraient engendrés par la mise en service de projets prometteurs comme le moteur-roue. Voici le rôle d'une tribune comme la vôtre. Je crois sincèrement que nous sommes prêt en tant que collectivité à échanger à ce niveau. Jacques Landry Montreal
En tant que simple chercheur, maintenant à la retraite, je me surprends que ce débat "grand scientifique mésestimé contre mauvais administrateurs" excite encore tant l'imagination des gens et celle des médias. Le fait est que, Hydro-Québec, en reconnaissant qu'il n'y a aucun preneur sérieux pour les brevets de son moteur-roue, devrait rayer tous les argents ainsi investis de ses actifs, donc, devrait déclarer une importante perte financière. C'est un geste difficile à poser. Personnellement, je trouve sage que Hydro-Québec ait plutôt opter pour tenter de valoriser le savoir-faire ainsi acquis par d'autres moyens que celui d'une poursuite aveugle des buts initiaux du projet. Ce n'est pas d'aujourd'hui non plus qu'on lance et qu'on relance le véhicule électrique. Pour se répandre davantage, celui-ci a beaucoup plus besoin d'une conjoncture favorable que d'histoires d'inventeurs dédaignés. François Morin Longueuil
Bonjour M. Maisonneuve. L'économie mondiale est basée sur le pétrole. Toute invention qui peut mettre en péril cet empire est très soigneusement démolie et envoyée aux oubliettes. Avec des profits combinés de 64 milliards de dollars en 2005, les compagnies Exxon-Mobil, Chevron-Texaco et Conoco-Phillips disposent de moyens illimités pour protéger leur suprématie. Le film "qui a tué la voiture électrique" met à jour le complot dégoûtant qui a amené à la destruction discrète, dans le désert de l'Arizona, de tous les prototypes de voiture électrique fabriqués par GM. Le Canada a déjà disposé du meilleur avion de chasse au monde, le Arrow qui a fini en morceaux à cause du manque de vision d'un gouvernement dépassé. L'histoire se répète avec le moteur-roue, stoppé par l'inertie et la résistance au changement. Gontran Drouin Beauport
Bonjour ! Je suis comme toujours indignée que des voies alternative au pétrole soient misent au rancart . Pour moi c'est juste un preuve de plus qu'il y quelqu'un qui manipule l'information . J'ai un bon ami qui a transformer sa voiture a l'eau pas tout mais il y a une vrai économie ;Toutes ces voix qui disent qu'ils y a déjà des inventions qui marche et qui aideraient notre planète a nous survivre se font tuer dans l'oeuf. Delfine Ouellet Plessisville
On décide de se lancer dans le projet de développer un moteur roue qui ultimement, allait se retrouver sous une voiture. On éclipse le projet au moment où il ne reste plus qu'à trouver une voiture pour recevoir le moteur (au dela du prototype), alors que tous y croyaient . Si ce n'était qu'une question d'argent pour terminer le projet, les québécois auraient été fier d'en être les contribuables. Douze and plus tard, si on en croit Mr. Claudes Dumas, le client préfère aujourd'hui, une voiture moins performante et d'une autonomie réduite (présentement offerte). On pourrait croire que quelqu'un chez TM4 n'avais pas l'intention de trouver d'acheteur... Très peu seront satisfait des explications données par Mr. Dumas. Cependant, le silence de Pierre Couture ne fait qu'ajouter au doute que ce n'est pas le manque d'intérêt qui est la cause de cet échec mais plutôt, qu'il s'est fait mettre le bâton dans la roue. Francois Larose Montréal
Le moteur roue est un brevet Porsche centenaire... Reinventer la roue! Charles Kohler Montreal
Vous souvenez-vous d'une publicité concernant une saucisse et sa fraîcheur. «Plus de gens en mangeaient parce qu'elle est plus fraîche et elle est plus fraîche parce que plus de gens en mangeaient.» Ce que nous dit le directeur de TM4 c'est que les gens ne sont pas prêt à manger de la saucisse fraîche? Non à d'autre cette curieuse histoire de marché qui n'est pas prêt. Personne n'était prêt pour un véhicule à essence alors que tous les gens voyageaient en voiture à cheval. La question en est une de volonté, de dynamisme en un mot d'aller de l'avant. Pourquoi attendre que des compagnies privées fabriquent des moteur-roues et dire que cela est une bonne chose. Le faire nous-mêmes serait une mauvaise chose? Il y a ici une logique qui m'échappe. Jean Séguin La Conception
Le moteur-roue : un rêve. Avez déjà entendu parler d'un moteur très performant acheté par une pétrolière pour la soustraire du marché de l'automobile. Savez-vous ce que c'est qu'une légende urbaine. La réalité est que le moteur-roue Couture est un rêve éveillé. Ni Hydro-Québec ni tout autre entreprise ou entrepreneur Québécois ne laisseraient passer une bonne occasion d'affaires. Rêver en couleur en plein jour, c'est pas ça qui va sauver la planète. Notre mode de vie basé sur l'automobile pour tout le monde est un RÊVE FOU qui nous conduit, nous tous, êtres vivant de la Terre, à notre destruction. Robert C. Paradis Boucherville
GROS SOUS, politique, "bean counters" et administrateurs en complets bleus. Les voitures hybrides utilisent encore de l'essence. L'invention de M. Couture est trop avant-gardiste et déplait aux investisseurs pétroliers. François Ouellette Toronto
Je travaille pour une compagnie qui a participé à la conception, la fabrication et l'entretien des bras spatiaux canadiens. Si, à l'époque, les dirigeants de l'entreprise avaient eu la même approche que ceux d'Hydro, nous n'aurions jamais accompli les prouesses technologiques que l'on reconnaît maintenant au génie canadien. Nous avions une vision nous l'avons concrétisé en une expertise mondialement reconnue. Aujourd'hui plusieurs pays sont en mesure d'accomplir les mêmes produits que nous. Un marché ça se créé. Si Bill Gates avait attendu que le marché soit prêt... C'est un scandale national que le Québec demeure assis en attendant que le marché soit prêt. Selon moi, ces dirigeants ont fait une erreur stratégique monumentale. Un jour les brevets de Mr Couture et de TM4 viendront à échéance...Si le reste du monde n'est pas prêt (intérêts pétroliers?), le Québec devrait déjà avoir la majorité des autobus avec le moteur roue. Honteux et scandaleux. Marc Gaumond Pointe-Claire
Le moteur roue n'est pas viable pour la stabilité du véhicule parceque le poids inertiel du moteur est répartie aux quatres roues. Aussi je doute qu'un moteur-roue, en étant plus lourd qu'une jante de roue, ne sera pas endommagé dans un nid de poule. richard gingras lachine
Je ne suis pas un auditeur habituel de l'émission car beaucoup de sujets me provoquent et me laissent dans un état néfaste de frustrations. Par contre lorsque j'ai eu la nouvelle que vous receviez les spécialistes en véhicules électriques d'Hydro Québec je n'ai pu résister de tendre l'oreille. Je dois vous dire que j'attend d'en acheter une depuis le premier crash pétrolier de 1973 et qu'encore aujourd'hui il est impossible de s'en procurer une de façon commerciale. Et vous, seriez-vous pour l'acquisition d'une telle voiture? J'ai quand même j'ai eu un moment d'espoir en 2001 lors du Symposium Mondial de l'auto électrique qui eut lieu au palais des congrès à Montréal. L'essai des différents modèles au circuit Gilles Villeneuve fut un coup de génie et une révélation. L'auto électrique est non seulement faisable mais vivable! Q'attendent-ils? Yvan Verenka st-jean-sur-richelieu
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Le moteur-roue d'Hydro-Québec [Écoutez l'extrait>>>] |
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Section sur le moteur-roue Site de TM4 «Triste décennale pour le moteur-roue» Lettre d'Olivier Ménard parue dans Le Devoir le 30 août 2006 Radio-Canada n'est aucunement responsable du contenu des sites externes |
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